Source : Inventaire des Orgues d’Auvergne, Arepama 1989
Un premier instrument est attesté en 1469 [1].
Puis en 1739, Christophe Ballet, un facteur lyonnais originaire d’Ambert, installe un nouvel instrument [2].
En 1777, Joseph Rabiny – qui a construit l’orgue de l’abbatiale Saint-Géraud d’Aurillac – construit un orgue de 31 jeux sur 3 claviers, qui disparaîtra à la Révolution [3].
En 1850, Jean-Baptiste Stoltz construit un orgue, revendu peu après à Mauriac [où il est encore] [4].
Dans le même temps, Joseph Callinet aurait installé en 1849 un orgue d’accompagnement [5].
En 1881, Joseph Merklin [qui vient de construire le grand orgue de la cathédrale], juge les orgues de l’église « usées et discordantes ». Il construit un nouvel instrument qu’il place au fond du choeur [6].
Cet orgue est vendu par la suite en 1932 à Casablanca.
En 1932, la manufacture Michel, Merklin et Kuhn construit un orgue de 33 jeux à transmission pneumatique [comme le grand orgue de la Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre], inauguré par André Marchal [7].
En 1968, Jean Bourgarel construit un orgue neuf, mécanique, en reprenant en partie la tuyauterie [8].
Enfin, en 1988, Jean David construit [avec le facteur allemand Hofmann] un orgue neuf, récupérant une partie de l’ancienne tuyauterie [9].
C’est cet instrument, composé de 2 claviers de 56 notes et un pédalier de 32 notes [photo], que la Ville de Clermont-Ferrand a fait réviser en 2019 par la Manufacture Languedocienne de Grandes Orgues, située à Lodève.
À l’occasion de cette restauration de l’orgue, un concert a été donné le 23 juin 2019 par François Clément [voir ici].